Panama City, un dimanche de 2018.
Alors en mission professionnelle pour Sanofi, Georges est invité par une amie française, Gaby, à collaborer sur une version revisitée d’un tableau de Diego Rivera, intitulé Fête de la fleur. Un hasard pour certains, une révélation pour lui, dans le sens où ce jour allait marquer un tournant dans sa vie. En effet, leur toile collaborative à peine terminée, Georges allait acheter son propre matériel de peinture pour s’adonner en solitaire à sa nouvelle passion.
Né à Lille en 1990, Georges Kohnen emprunte peu à peu les pas de sa mère, peintre sculpteur et ancienne professeure d’arts plastiques. Petit, elle disait de lui qu’il avait un talent naturel pour créer. Cartésien de nature, ce n’est qu’à 25 ans que Georges à commencer à la croire.
Véritable globe-trotter avec une attirance toute particulière pour l’Amérique latine, sa peinture est fortement influencée par ses expériences de vie au Mexique, Brésil, Panama et en Martinique. Amoureux éperdu du Mexique, il a été marqué par la visite de la Casa Azul de Frida Kahlo, durant son année d’échange universitaire à Mexico en 2012.
Georges admire Picasso, Miro, Klee et autres: Matisse, Dubuffet, Calder, le Corbusier ou encore Basquiat. Il essaie de s’en inspirer tout en ayant un style propre et moderne. Spontanéité du trait, candeur et naïveté de l’expression mais aussi maturité et réflexion dans le choix des thèmes. Son travail est aussi emprunt d’une palette de couleurs joyeuse. Chez Pinamar, les tracés se chevauchent, se confondent pour laisser libre cours à l’imagination du spectateur.