Olivier Bertrand

Olivier Bertrand

Olivier Bertrand est né en 1975 à Marseille, de père français et de mère asiatique. Très tôt, il se passionne pour le dessin, les arts plastiques, et plus particulièrement l’origami. “J’ai toujours était fasciné par la métamorphose de la simple feuille, qui en quelques pliages savants, prend vie et suscite l’émotion.”

Aujourd’hui, s’il ne plie pas du papier cette fois-ci, le fil conducteur reste le même : c’est le carton qu’il détournera. Assemblant des bouts de carton entre eux, il réalise désormais de fantasmagoriques animaux grandeur nature.

La démarche artisitque

Le Carton comme parti pris

Est-ce un parti pris artistique que de façonner du carton? Pour Olivier Bertrand, ce serait pas malhonnête que de répondre par l’affirmative, tant le matériau s’est imposé de lui-même, comme une évidence.

« J’ai toujours créer à partir de ce que j’avais sous la main, au grès de mes humeurs… et il se trouve que des cartons, il en traînait partout chez moi. Aujourd’hui, j’adore l’idée de donner une seconde vie à ce produit du quotidien, jetable par excellence. Et bien entendu, l’idée que mon travail puisse s’inscrire dans une démarche éco-responsable n’est pas pour me déplaire. »

Animals

Spontanément, Olivier puise dans le monde animalier sa source d’inspiration. « Sans doute suis-je plus sensible aux animaux pour leur part de mystère,  l’insondable qu’ils représentent, quand hélas les travers de la nature humaine, que je connais pour les éprouver, m’écartent de la figure humaine comme sujet de création. Je me plais à choisir des animaux dégageant une certaine puissance, à priori antinomique avec la fragilité du carton que j’utilise. Par cette dualité entre le sujet et sa matière,  j’essaie, à ma façon, d’alerter sur la précarité du règne animal.”

Monumental

« Je commencé un peu par hasard par du monumental. La première pièce que j’ai réalisée fut un Gorille. Initialement, je ne pensais faire que le buste, puis je me suis pris au jeu, et c’est finalement l’animal entier qui a envahi mon espace, à l’époque mon salon. Je me rend compte aujourd’hui que mon matériau est un atout pour créer des œuvres imposantes, et je ne me prive donc pas de ce plaisir !